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17/04/2025

FAUSTO GIUDICE
Fanon façon Barny : tout faux

Fausto GiudiceBastaYeki !, 17 avril 2025

Samedi 12 avril 2025, Jean-Claude Barny a réalisé une sacrée performance à Tunis et sa banlieue. Son film était projeté à 18h au cinéma Le Rio, à 19h à l’IFT (Institut français de Tunisie) et à 21h à L’Agora de La Marsa. Il était présent à l’issue de chaque projection, en compagnie de trois de ses acteurs : Alexandre Bouyer – l’incarnation de Frantz Fanon himself -, qui a raconté que durant le tournage, il a perdu 10 kilos, et deux jeunes acteurs tunisiens, Sfaya Mbarki, jouant le rôle de Farida, une militante du FLN très peu crédible (voir plus bas), et un jeune garçon dont je n’ai pas capté le nom.


C’est que le film de Barny, Fanon, censé se passer en bonne partie à Blida en Algérie, a été tourné en Tunisie avec une majorité d’acteurs et de figurants tunisiens, dans des décors naturels tunisiens, ce qui suscite la première gêne chez le spectateur quelque peu averti.

Tout le monde n’est pas Spike Lee et ne peut pas trouver 34 millions de dollars pour faire jouer à Denzel Washington le rôle de Malcolm X.
Tout le monde n’est pas Abdenour Zahzah pour être capable de réaliser avec seulement 500 000 € un film de fiction impeccable et véridique, car étayé, documenté et réfléchi pendant une vingtaine d’années.
En tout cas, Monsieur Barny, c’est clair, n’est ni Spike Lee ni Abdenour Zahzah.

Et il n’a pu ramasser que 4 millions d’Euros pour réaliser son inepte biopic. Heureusement, des personnes qui lui voulaient du bien lui avaient refilé une première version du scénario d’Abdenour, dans lequel il a pompé allègrement pour concocter sa chorba. Mais ça n’a pas suffi à rendre son film digne, ne serait-ce que du Festival de Montpellier.

Monsieur Barny, quand donc allez-vous vous vous décider à arracher votre masque noir et nous montrer votre peau blanche ? Blanche comme le linceul dans lequel vous avez enveloppé Frantz, après l’avoir assassiné.
Une fois poussé mon cri du cœur et du cerveau, je vais tenter de l’expliquer ci-dessous, en détail.

Remarques générales

Il est clair d’emblée que Barny a vu Le Vent des Aurès de Lakhdar-Hamina (1967), le premier long métrage de l’Algérie indépendante, mais qu’il n’a ni la formation ni le talent pour lui arriver ne serait-ce qu’à la cheville. Au départ, Barny avait un projet mégalomane de raconter les 36 ans de vie de Frantz Fanon, de Fort-de-France à la Dominique, au Maroc, à Lyon et Saint-Alban, à Blida, Tunis, Accra, Bamako etc. Devant l’ampleur du projet, il se rabat sur les 8 dernières années de la vie du héros, choisissant de ne mettre en scène que Blida et Tunis. À partir de là, il a pratiquement tout faux, nous offrant une vision totalement faussée des divers événements qu’il cherche à raconter.

Ses acteurs, mal dirigés, ne savent pas sur quel pied danser et semblent hésiter à chaque scène. Le commissaire de police qui craque après s’être retrouvé dans le rôle de tortionnaire devient dans le film un sergent névrotique de l’armée, Josie, la femme militante de Frantz, devient une épouse d’une platitude consternante jouée par la pauvre actrice belge Déborah François, qui a l’air de se demander ce qu’elle fout là et semble regretter les frères Dardenne. Le seul Belge qui s’en sort est Olivier Gourmet, devenu le grand spécialiste des rôles secondaires de méchant sournois.

Détails incongrus

Venons-en maintenant aux quelques plus gros ratés du récit.

Frantz Fanon avait deux types d’écriture, l’une professionnelle, l’autre politique.
La première était constituée de notes cliniques quotidiennes, manuscrites, et consignées dans les archives de l’hôpital de Blida, où Abdenour Zahzah et Bachir Ridouh les ont consultées pour leur premier film de 2002, Franz Fanon, mémoire d’asile et dans lesquelles Zahzah a puisé pour son deuxième film de 2024, Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, au temps où Docteur Frantz Fanon était Chef de la cinquième division entre l’an 1953 et 1956.

La seconde était constituée par ses textes politiques. Il n’a jamais dicté un seul texte à sa femme Josie, contrairement à ce que Barny met en scène. Ses textes politiques, il les parlait (Sartre : « Fanon parle à haute voix »), marchant de long en large, et Marie-Jeanne Manuellan, assistante sociale mutée au Centre neuropsychiatrique de jour de l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis dirigé par Fanon, les tapait sur une machine achetée pour l’occasion rue de Marseille, quand elle ne prenait pas en note tout ce qui se disait dans les consultations. Elle aura tapé les deux derniers livres de Fanon, L’An V de la Révolution algérienne et Les Damnés de la terre [écouter l’ entretien avec Marie-Jeanne Manuellan et voir son livre Sous la dictée de Fanon, Éditions de l’Amourier, 2017].

L’accent lyonnais/vénissian de Mehdi Senoussi, qui joue Hocine, le principal infirmier travaillant avec Fanon, est lui aussi fort mal venu.

Et que dire de Farida, la jeune militante du FLN interprétée par Sfaya Mbarki, qui se balade dans les rues d’une ville algérienne habillée d’un pantalon fuseau et portant négligemment un hijab décontracté, ce qui lui donne l’air d’une Iranienne ou d’une Afghane émancipée du XXIème siècle, mais en tout cas pas celui d’une jeune combattante clandestine dans l’Algérie des années 1950. Quiconque a une idée minimale de la société algérienne de cette époque, ne serait-ce que pour avoir vu le film La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo, sait que « Farida » se serait déplacée soit vêtue d’un haïk (équivalent algérien du safsari tunisien) soit déguisée en petite pied-noire proprette, en jupe plissée ou tailleur.

La palme du grotesque revient à Salem Kali, lui aussi très mal venu -avec son passé de champion de kung fu et de protagoniste de film de zombies – pour incarner Abane Ramdane, parlant un arabe de karakouz [1] : le summum est atteint dans la scène où il fait un discours aux allures de prêche à des paysans réunis dans une étable. Le public tunisien n’a pas pu se retenir de rigoler lorsqu’il prononce, la bouche en cul-de-poule sous sa moustache : « Di-mou-kra-tttiiyaa ». Abane Ramdane était un Kabyle trilingue ayant reçu une éducation française et un modèle d’intellectuel organique, réalisant l’alchimie de la constitution du mouvement national de libération. Il pensait certes, avec Mao, que « le pouvoir est au bout du fusil », mais, toujours avec Mao, que « le parti commande aux fusils et il ne faut jamais permettre que les fusils commandent au parti ». Ce fut ce qui signa son arrêt de mort. Il fut étranglé sur ordre des 3 B (Belkacem, Boussouf, Bentobbal] et avec l’assentiment des trois autres B [Ben Bella, Boumediène, Bouteflika), dans une ferme entre Tétouan et Tanger où on lui avait tenu un traquenard, et non pas, comme le filme Barny, dans une villa de Tunis.

Et pour finir, la dernière scène, celle de l’enterrement. Fanon n’a pas été enterré par quelques fellahs en gandoura dans une plaine et dans un linceul, mais dans un cercueil à Aïn Kerma, en territoire algérien, par un détachement de l’Armée de Libération Nationale qui lui a rendu les honneurs militaires. Ces faits documentés – par exemple dans l’excellent documentaire d’Hassane Mezine, Fanon hier, aujourd’hui (2018) - ont été ignorés par Si Barny.

Pour conclure, Madame la France a trouvé dans le bioupik barnyen une occasion très bon marché - ça ne mange pas de pain - de se redorer le blason auprès de ses encore-colonisés de tous les continents. Mais pas auprès des décolonisés, dont votre serviteur pense faire partie. À bon entendeur salut. Quant aux autistes et autres narcissiques konparézon*, qu’ils continuent à contempler leur nombril.

Visitez et rejoignez la page du groupe Frantz Fanon 100 ans


Notes

1 - Karakouz : terme tunisien désignant le théâtre d'ombres d'ombres d'origine ottomane, dérivé du turc Karagöz (oeil noir), nom du personnage plébéien et lourdaud, devenu en Grèce Karagiorgios. Karakouz en tunisien désigne généralement le cirque politicard.

*Par un hasard qui n’a rien de curieux, le film a eu son avant-première au Festival de Marrakech, au Maroc, un royaume dont tout le monde sait, au moins depuis la disparition forcée de Mehdi Ben Barka, qu’il est un bastion avancé des luttes de libération des peuples opprimés.

**Konparézon : prétentieux en kréyòl gwadloupèyen (créole guadeloupéen)



08/04/2025

FAUSTO GIUDICE
Lasst uns träumen: Fatima Karamasow wird zur Premierministerin eines neuen Landes, der Republik Kanaan, gewählt


Fausto Giudice, 28.9.2003/8.4.2025

Man muss träumen. Um Euch zum Träumen zu ermutigen, schlage ich diese kleine Fiktion vor, die am 28. September 2003, am Vorabend des dritten Jahrestages der Al-Aqsa-Intifada, geschrieben wurde, aber immer noch aktuell ist, während der Völkermord in Gaza weitergeht, und trotz ihm. Jeder und jede kann diese letzendlich realistische Fiktion nach eigener Fantasie weiterentwickeln.

Auf die Frage: „Träumen Sie etwa?“, hat es sich Sami Aldeeb, der „palästinensische Weltbürger“, der den Vorsitz der Vereinigung für einen einzigen demokratischen Staat in Palästina/Israel (ASEDPI) innehat, angewöhnt, zu antworten: „Ach so! Sie bevorzugen den aktuellen Albtraum?“

Fatima Karamasow, Ministerpräsidentin eines neuen Landes: die Republik Kanaan

Jerusalem/ Al-Quds, 30. Januar 2030- Zum ersten Mal in diesem Jahrhundert und zum zweiten Mal in seiner Geschichte hat Israel eine weibliche Ministerpräsidentin. Wichtiger als ihr Geschlecht ist jedoch die Identität dieser jungen Frau - sie ist erst 40 Jahre alt -, deren Koalition soeben die Knessetwahlen gewonnen hat. Fatima Karamasow hat nämlich einen nichtjüdischen russischen Vater - er war in der Sowjetunion Funktionär der Kommunistischen Partei und Atheist - und eine muslimische palästinensische Mutter. Sie wurde 1990 in Moskau geboren und kam im Alter von drei Jahren nach Umm El Fahm, wo ihre Mutter herstammte. Ihre Eltern hatten sich 1987 in Leningrad kennengelernt, wo ihre Mutter Medizin studierte.


Fatima Karamazov, die Vorsitzende der Slawischen Union, der heute größten israelischen Volkspartei, hatte die Führung einer Koalition mit dem Namen Die Neue Allianz übernommen, die 127 jüdische und nichtjüdische Gruppen und Bewegungen umfasst, darunter 42 palästinensische und 50 gemischte. Ihr revolutionär einfaches Wahlprogramm sprach 32% der Wähler an und ließ die NA weit vor den traditionellen zionistischen Parteien, die zwischen 2 und 15% erreichten, zurück. Da diese unzähligen Parteien nicht in der Lage waren, eine minimale Einigung zu erzielen, wurde die Neue Allianz mit der Aufgabe betraut, die neue Regierung zu bilden. Ihr Weg wird steinig sein.

Die Jerusalem Post kommentierte das Wahlergebnis mit einer Titelseite in Form einer Todesanzeige, auf der in großen schwarzen Buchstaben „Der Tod des Zionismus“ verkündet wurde.Ha'aretzmachte eine bunte Titelseite, auf der die israelische und die palästinensische Flagge gemischt wurden und auf Hebräisch, Arabisch und Englisch verkündet wurde: „Willkommen in der Republik Kanaan!“

Zu den umstrittensten Punkten des Programms der Neuen Allianz gehören: der Abbau der 800 km langen Mauer, die das Land seit 25 Jahren in zwei Teile teilt, die Annahme eines neuen Namens für das Land, die Verkündung einer Verfassung, die einem Referendum unterliegt, und die Gewährung aller Bürgerrechte für die Bürger der „Zone B“, d. h. des Westjordanlands, des Gazastreifens und Ostjerusalems, die zwischen 2008 und 2010 annektiert wurden, deren Bewohnern jedoch der Genuss der vollen israelischen Staatsbürgerschaft verwehrt wurde. Diese Annexion war bekanntlich der Auslöser für den „Sechsmonatigen Krieg“ gegen Syrien und die Islamische Republik Irak im Jahr 2011, bei dem auf israelischer Seite 50.000 Menschen und auf syrischer und irakischer Seite 600.000 Menschen getötet wurden. Niemand errang einen militärischen Sieg in diesem Krieg, der den Beginn des israelischen Niedergangs markierte.

Die Neue Allianz schrieb in ihrem Regierungsprogramm eine 25%ige Kürzung des Militärhaushalts, die Verkürzung des Wehrdienstes von drei auf eineinhalb Jahre, die Einführung eines zivilen Ersatzdienstes und die Eingliederung von Palästinensern in die Armee und die Polizei fest. Darüber hinaus versprach die Neue Allianz, dass Gastarbeiter, die seit mindestens fünf Jahren im Land leben, die israelische Staatsbürgerschaft oder eine zehnjährige Aufenthaltsgenehmigung erhalten können. Was die Debatten im Wahlkampf jedoch am meisten anheizte, war der Frau Karamasow nachgesagte Plan, den Namen des Landes zu ändern und diese Änderung in dem Verfassungsentwurf, über den ein Referendum abgehalten werden soll, zu verankern. Der neue Name des israelisch-palästinensischen Staates könnte lauten: Republik Kanaan. Arabisch würde neben Hebräisch Amtssprache des Staates werden und Russisch, Englisch und Französisch würden den Status von Nationalsprachen erhalten.

Die Neue Allianz gewann die Wahlen, weil sie ein echtes Bündnis zwischen den drei Hauptkomponenten der Wählerschaft herstellen konnte: slawische Einwanderer und ihre Kinder, Juden aus arabischen und afrikanischen Ländern und „israelische Araber“. Die Architekten der Kampagne waren die Jugendlichen, die in den „gemischten Dörfern“ geboren wurden, die von ihren Eltern ab 2005 in Israel und im Westjordanland gegründet wurden und in denen gebürtige Israelis, slawische Einwanderer und Palästinenser zusammenlebten. Diese Initiative war von den Führern der Slawischen Union ausgegangen, die 2002 von Einwanderern aus der ehemaligen Sowjetunion gegründet worden war. Die Bevölkerung dieser „gemischten Dörfer“ beläuft sich derzeit auf etwa 120.000 Menschen.

Diese relative „neue Mehrheit“ ist die erste Übersetzung einer demografischen Realität in die Wahlen. Sie wird zu einer absoluten Mehrheit werden, wenn die 5 Millionen wahlberechtigten Einwohner der „Zone B“ zu Wählern werden. Um den neu gewählten Vertretern der „Zone B“ einen Platz zu geben, plant die Neue Allianz, die Anzahl der Sitze in der Knesset (arabisch: Maschlis) von derzeit 120 auf 200 zu erhöhen.

Die „Zionistische Ablehnungsfront“, die 17 fundamentalistische Gruppen umfasst, warnte, dass sie im Falle eines Sieges von Karamasow das Land „eher in Brand setzen und ausbluten lassen würde, als es den muslimischen und christlichen Horden an Händen und Füßen gebunden auszuliefern“. Karamazov, die während des gesamten Wahlkampfs von 100 freiwilligen Leibwächtern, die zur Hälfte aus Russland und zur Hälfte aus Palästina stammten, beschützt wurde, versprach außerdem eine Generalamnestie für alle politischen und militärischen Gefangenen, sowohl für palästinensische als auch für jüdische Dissidenten.

Auch wenn der Zionismus an diesem 30. Januar 2030 gestorben ist, muss noch alles getan werden, um das neue Land zu einer stabilen und greifbaren Realität zu machen. In der Zwischenzeit sollte die neue Regierung die demografische Zusammensetzung des Landes widerspiegeln, mit etwa gleich vielen jüdischen und nichtjüdischen Ministern. Ein palästinensischer Christ wird als Justizminister und eine Nachfahrin der Äthiopier als Sportministerin gehandelt. Die Minister für Inneres und Verteidigung wären Juden marokkanischer und irakischer Abstammung. Der Außenminister wäre die Nummer 2 der Slawischen Union, Konstantin Fedorow, der ebenfalls 1990 als Sohn von einer aus der Sowjetunion emigrierten Familie geboren wurde, die seit drei Generationen vollständig entjudaisiert ist. Während des gesamten Wahlkampfs weigerte er sich, die Frage „Sind Sie Jude?“ zu beantworten, und erklärte: „Das ist eine private und keine öffentliche Angelegenheit. Wenn die Israelis das verstehen, können sie endlich eine normale und banale menschliche Gesellschaft bilden“.

Jerusalem - Al-Quds, Hauptstadt einer neuen universellen Republik? Mit der Wahl von Karamasow wird dieser Traum endlich Wirklichkeit. Und die neue Premierministerin hat eine starke Verbündete: US-Präsidentin Marta Emilia Hernandez, Anführerin der Rainbow Coalition (Regenbogenkoalition), die derzeit die Hälfte ihrer zweiten Amtszeit absolviert (sie wurde 2024 gewählt und 2028 wiedergewählt) und ein Vorbild für Fatima Karamasow war.

Hernandez war die erste, die ein langes, herzliches Glückwunschtelegramm an Frau Karamasow richtete, deren erste offizielle Reise voraussichtlich Washington zum Ziel haben wird. Sie ist derzeit dabei, die Agenda für eine Tour zusammenzustellen, die sie in die wichtigsten Hauptstädte der Region und der Welt führen wird, um die Stimme des „neuen Landes“ zu Gehör zu bringen.


04/02/2025

Adiós USAID: por qué no lloraré su muerte

 FG, 4-2-2025

La pareja infernal de corbatas rojas, Donald II y Baby Marco, en sintonía con Adolf Musk, han decidido liquidar USAID, a la que consideran una cueva de fanáticos, una especie de Al-Qaeda marxista de izquierda radical dentro del Beltway, el anillo de circunvalación de Washington. 

Las redes sociales están llenas de lamentos de treintañeros del Sur Global, que ven cómo se les escapa su sustento en dólares. 

Solo puedo aplaudir esta decisión de los MAGAlomaníacos. He aquí el porqué: en mi lejana juventud, en los felices años 60, vivía en el centro de Túnez. De camino a casa desde la escuela, alrededor del mediodía, me detenía en la ahora desaparecida boulangerie, una panadería industrial sin tienda, donde se compraba pan recién salido del horno, para comprar «bâtards», «pan italiano» o, más raramente, «baguettes». 


Alrededor de 1963-1964, el pan dejó de ser comestible. Al abrirlo, aparecía una miga verde. Harina podrida. Le pregunté al panadero: «¿Qué está pasando?». Con gesto de disgusto, señaló un montón de sacos de harina apilados en un rincón. El texto impreso en los sacos decía: «Donado gentilmente por el pueblo de los Estados Unidos de América - USAID» y, debajo, las dos manos entrelazadas, con la bandera de barras y estrellas de fondo.

En pocas palabras, USAID nos ofrecía generosamente harina de trigo podrida. Una razón más para vomitar a los yanquis, que habían empezado a bombardear Vietnam del Norte y a desembarcar tropas en Vietnam del Sur. 

Hoy en día, USAID ya no nos envenena con harina podrida, sino con programas de empowerment: empoderamiento de los jóvenes, empoderamiento de las mujeres, empoderamiento de l@s LGBTQ+, en definitiva, empoderamiento con todas las salsas, incluida la de kétchup. Han comprado a la generación de la Primavera Árabe, en dura competencia con fundaciones alemanas, suecas, canadienses, francesas y japonesas, sin olvidar a nuestros hermanos emiratíes. Benditos sean entonces Donald, Marco y Adolf, que nos liberen de esta escoria de la tierra y su moneda de monopoly.

Bye bye USAID: why I won’t mourn its death

 FG, 4/1/2025

The infernal couple in red ties - Donald II and Baby Marco - in tune with Adolf Musk, have decided to liquidate USAID, which they consider a den of fanatics - a kind of radical left Marxist Al-Qaeda inside the Beltway. Social media is full of the lamentations of thirty-somethings in the Global South, who see their dollar livelihoods slipping away. I can only applaud this decision by the MAGAlomaniacs. 

Here’s why: in my distant youth, in the happy 60s, I lived in downtown Tunis. On my way home from school around noon, I’d stop at the now-defunct boulangerie - an industrial bakery with no store, where you bought bread straight from the oven - to buy “bâtards”, “Italian bread” or, more rarely, “baguettes”. Around 1963-1964, the bread became inedible. When you opened it, a green crumb appeared. Rotten flour. I asked the baker, “What’s going on?”  Looking disgusted, he pointed to a pile of flour sacks piled up in a corner. The text printed on the sacks read “Graciously donated by the people of the Unted States of America – USAID” and - underneath - the two hands intertwined, with the stars and stripes flag in the background.


Quite simply, USAID was generously offering us rotten wheat flour. One more reason to vomit at the Yankees, who had started bombing North Vietnam and landing troops in South Vietnam. Today, USAID no longer poisons us with rotten flour, but with empowerment programmes: youth empowerment, women’s empowerment, LGBTQ+ empowerment, in short, empowerment with all the sauces, including ketchup. They’ve bought into the Arab Spring generation, in stiff competition with German, Swedish, Canadian, French and Japanese foundations, without forgetting our Emirati brethren. Blessed be Donald, Marco and Adolf, who will deliver us from this scum of the earth and their Monopoly money.

Bye bye USAID : pourquoi je ne pleurerai pas sa mort

 FG, 4/2/2025


Le couple infernal en cravates rouges -Donald II et Baby Marco - ont donc décidé, en accord avec Adolf Musk, de liquider l’USAID, qu’ils considèrent un repaire de fanatiques - une sorte d’Al-Qaïda marxiste de gauche radicale à l’intérieur du Beltway, le boulevard périphérique de Washington.
Les médias sociaux sont pleins de lamentations de trentenaires du Sud global, qui voient leur gagne-pain en dollars s’envoler. 

Je ne peux qu’applaudir des deux mains à cette décision des MAGAlomaniaques. 

Voici pourquoi : dans ma lointaine jeunesse, dans les heureuses années 60, j’habitais au centre-ville de Tunis. En rentrant de l’école vers midi, je m’arrêtais à la boulangerie, aujourd’hui disparue -une boulangerie industrielle sans boutique, où l’on achetait directement le pain à la sortie du four - pour acheter des « bâtards», du «pain italien» ou, plus rarement, des «baguettes». 

Vers 1963-1964, le pain devint immangeable. Quand on l’ouvrait, apparaissait une mie verte. Farine pourrie. J’ai demandé au boulanger : « Qu’est-ce qui se passe ?». L’air dégoûté, il m’a montré du doigt une pile de sacs de farine entassés dans un coin. Le texte imprimé sur les sacs disait « Graciously donated by the people of the United States of America – USAID » et -dessous les deux mains entrelacées avec le drapeau stars and stripes en background. 

Tout simplement, l’USAID nous offrait généreusement de la fariné de blé pourrie. Une raison de plus pour vomir les yankees, qui avaient commencé à bombarder le Nord-Vietnam et à débarquer des troupes au Sud-Vietnam. 



Aujourd’hui, l’USAID ne nous empoisonne plus avec de la farine pourrie, mais avec des programmes d’empowerment : empowerment des jeunes, empowerment des femmes, empowerment des LGBTQ+, bref empowerment à toutes les sauces, ketchup compris. 

Ils ont acheté une partie de la génération du printemps arabe, en forte compétition avec les fondations allemandes, suédoises, canadiennes, françaises et japonaises, sans oublier nos frères émiratis.

Bénis soient donc Donald, Marco et Adolf qui vont nous libérer de cette engeance et de sa monnaie de singe.   


16/12/2024

VALÉRIE K ORLANDO
La littérature et le cinéma francophones du « nouveau » Maroc, reflets d’une société en transition
Nouveau livre des éditions The Glocal Workshop

“Seul le palmier se tient encore droit, implorant le Ciel, profitant du vent chaud pour dire ses prières d’un léger hochement de tête. Comme la première lettre de l’alphabet, l’Alif, il se tenait droit parmi toutes ces courbes, ces points épars, ces lignes brisées.”

Youssouf Amine Elalamy Amour nomade

Valérie K Orlando étudie dans ce livre la production écrite et filmée de langue française durant la première décennie du règne de Mohamed VI, dans le Maroc d’après les Années de plomb (1963-1999). Une décennie marquée par un florilège d’œuvres de fiction et documentaires brisant les tabous politiques, sociaux et culturels. Le fait sans doute le plus remarquable de cette période est la prise de parole féminine. Mais les œuvres ici analysées mettent aussi en scène les déshérités et les laissés pour compte. Les espoirs énormes exprimés durant cette première décennie du “nouveau” Maroc ont souvent été déçus, mais les Marocain·es ont su et savent faire preuve de persévérance et de résilience. Ils et elles le démontrent chaque jour, par la plume, par le clavier et par la caméra.

Valérie K. Orlando

La littérature et le cinéma francophones du « nouveau » Maroc
Reflets d’une société en transition

Traduit de l’anglais (USA) par Isa Rousselot
Édité par Fausto Giudice

Éditions The Glocal Workshop/L’Atelier Glocal

Collection “Tezcatlipoca” n° 6
408 pages, format A5
Décembre 2024

Classification Dewey : 070 - 440 – 492 – 791 - 840 – 843.08.083 - 892 – 928 - 964


Tout soutien bienvenu

25/10/2024

RENÁN VEGA CANTOR
Erziehung nach Gaza

 


Laufen/ Tanzen/ Weinen/ Küssen/Lieben/Leiden/Helfen/Schreien/ Es gibt unzählige Verben im Leben/ Ich bin nur Palästinenser/ Mein Verb lautet Kämpfen!
Yasser Jamil Fayad, Florianópolis, Brasilien, 2015

Ich war, ich bin, ich werde sein!
Rosa Luxemburg, Berlin, 14. Januar 2024

Der Titel dieses Buchs paraphrasiert den Radiovortrag mit dem Titel „Erziehung nach Auschwitz“ des deutschen Philosophen Theodor Adorno aus dem Jahre 1966, der dann auch in gedruckter Form veröffentlicht wurde.
Auschwitz wiederholt sich heute in Palästina.
Der Autor, ein kolumbianischer Geschichtsprofessor, skizziert hier die notwendigen Aufgaben kritischer Pädagogen angesichts des Völkermords, der die Welt in Schrecken versetzt. In erster Linie sollen ethisch-denkende Pädagogen die Dinge klarstellen, indem sie die Täter und ihre Komplizen klar benennen und anprangern. Der mörderischen Logik der Henker sollen sie die Pädagogik des Lebens und des Kampfes gegenübersetzen.

Deutsche Übersetzung von Milena Rampoldi
Herausgegeben von Fausto Giudice
The Glocal Workshop/Die Glokale Werkstatt, Oktober 2024
Stichwörter: Gaza, Völkermord, Palästina/Israel, Erziehung, Kritische Pädagogik
Dewey-Klassifikation: 956.94-172-320-341 -107-370

Original español
Version française
English version


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05/10/2024

Kreuzgespräch zu Joe Hill zwischen Übersetzerin und Autor

5 Fragen an Fausto Giudice, Autor von Joe Hill, in memoriam

Milena Rampoldi, 12.7.2022

Wie hast Du Joe Hill entdeckt?

Ich war ein junger Einwanderer in Schweden in den späten 1960er Jahren. Das waren die „goldenen Jahre“ der herrschenden Sozialdemokratie, die jede abweichende Meinung als „Abweichung“ deklarierte, die mit psychiatrischen Mitteln zu behandeln war. Ich identifizierte mich mit den „Verdammten dieser Erde“ und fand die vorherrschende lutherische Moral unvergleichlich heuchlerisch. Diejenigen, die vorgaben, das Wohl des Volkes zu wollen, hatten die Geschichte umgeschrieben und die „andere Arbeiterbewegung“ ausgelöscht, die das Kapital mit alles andere als friedlichen Mitteln bekämpft hatte. Joe Hill war eine legendäre Figur in dieser so genannten „anderen Arbeiterbewegung“. 1970 fand ich mich mit ein paar hundert Ausgegrenzten als Statist in Bo Widerbergs Film über Joe Hill in den südlichen Stadtteilen Stockholms wieder. Bis dahin kannte ich von ihm nur das Lied, das Joan Baez in Woodstock gesungen hatte. Joe Hill erzählte mir, dass die schwedische Arbeiterklasse nicht immer der friedliche Dickhäuter der sozialdemokratischen Vertretung war. Und ich entdeckte Anton Nilsson, „den Mann aus Amalthea“. Dieser 21-jährige Arbeiter hatte zusammen mit zwei Kameraden eine Bombe in der Nähe des Schiffes Amalthea gelegt, das in Malmö vor Anker lag und auf dem sich britische Streikbrecher befanden, die von den Bossen gegen einen Hafenarbeiterstreik im Jahr 1908 eingeführt worden waren. Anton Nilsson wurde zum Tode verurteilt und seine Strafe wurde nach einer internationalen Kampagne, die insbesondere von der International Workers of the World, der Gewerkschaft, in der Joe Hill in den Vereinigten Staaten aktiv war, geführt wurde, in lebenslange Haft umgewandelt.

Was sagt uns Joe Hill heute?

Seine Botschaft besteht im Wesentlichen aus zwei Dingen: 1. Es ist möglich, die am stärksten Ausgebeuteten, die am stärksten Unterdrückten auf intelligente und wirksame Weise zu organisieren, indem man die Organisationsformen an die soziale Realität der „unten“, der Migranten, der Frauen, der Prekären, der Ungelernten, anpasst, wie es die IWW getan haben, und dabei jede Form von sozialdemokratischer Bürokratie vermeidet. Das ist es, was die „andere Arbeiterbewegung“ ausmacht, im Gegensatz zu Apparaten wie dem deutschen DGB, der Yankee AFL-CIO oder der schwedischen LO: eine Bewegung, die sich an die Realität der Klasse hält, die mobil, fließend und im Wandel ist. 2 - populäre, kreative, prägnante und humorvolle Formen der Kommunikation können erfunden werden. Die Lieder von Joe Hill sind ein wunderbares Beispiel dafür.

Gibt es heute noch einen Joe Hill?

Nicht, dass ich wüsste. Einige Rapper könnten es sein, wenn sie mit und für die Arbeiter singen würden, die sich bei Amazon, McDonalds, Starbucks, Deliveroo, Uber und all den anderen Unternehmen des „neuen Kapitalismus“ organisieren, der nur in seinen Formen neu ist.

Was hätten Joe Hill und die IWW heute getan?

Sie hätten die „anderen“ Arbeiter organisiert, die auf zwei Beinen gehen: auf physischem und virtuellem Kontakt. Dies geschieht beispielsweise in China, wo junge Fabrikarbeiter weltweit, ohne eine Gewerkschaft, die sie verteidigt, soziale Medien nutzen, um ihre Rechte einzufordern und sich zu organisieren.

Warum die 'erga omnes'-Sammlung?

erga omnes‚Für alle‘, war das Motto der Sklavenrebellen unter der Führung von Spartacus, die zwischen 73 und 71 v. Chr. die römische Republik gefährdeten. Ziel dieser Reihe ist es, Bücher über die großen, manchmal vergessenen Persönlichkeiten der logischen Revolten - um es mit Rimbaud zu sagen - im Laufe der Jahrhunderte zu veröffentlichen.

 Und 3 Fragen an Milena, 2 Jahre später

  Was hast Du entdeckt, danke Deiner Übersetzung meines Textes ?

Was mich sehr beeindruckt hat, ist zweifelsohne der Stil der Erzählung einher mit dem biografischen Ansatz, der durch Anekdoten geprägt ist. Ich finde, dass frische Erzählungen wie diese jungen Menschen heute nahebringen, wie der Kampf um die Arbeiterrechte konkret ausgetragen wurde. Denn in unserer Epoche der vollkommenen Digitalisierung können viele nicht mehr nachvollziehen, wie hart und kreativ der Kampf auf den Straßen war. Dies gilt im Besonderen für die USA.

 Spricht Joe Hill Muslime an? In welchem Mass?

Ich denke, man sollte Joe Hill in der islamischen Welt bekannter machen. Man sollte auch die komplexe Dialektik zwischen Islam und  Marxismus einerseits und Islam und Kapitalismus andererseits im Detail analysieren. Studien wie die von Maxime Rodinson könnten wegweisend sein. Das Büchlein sollte auch in einige muslimische Sprachen wie Arabisch, Farsi, Urdu, Bahasa und Türkisch übersetzt warden. Ich denke, dass Joe Hill vielen Arbeiterbewegungen als Vorbild dienen kann.

Du hast eben eine Doktorarbeit zum Thema Islam und Sklaverei verfasst. Was sagt Deine Wahrnehmung des Islams zur heutigen (Lohn)Sklaverei? Sind Profit und Ausbeutung sozusagen halal?

Alles was gegen die Würde des Menschen verstößt, ist im Islam verboten. Somit ist jegliche Art von Unterdrückung unislamisch. Aber der Islam und sein egalitäre Grundidee und die muslimischen Gesellschaften unterscheiden sich leider sehr stark voneinander. Marxistische Ideale werden oft als anti-islamisch angesehen. Aber Islam und Marxismus haben sehr viel gemeinsam, wenn man den Islam in seinem egalitären, koranischen Kern betrachtet und lebt. Die heutige Lohnsklaverei, die Zwangsarbeit und auch der Menschenhandel, um Menschen wirtschaftlich auszubeuten (dazu gehört meiner Meinung auch die Zwangsprostitution), haben sehr viel mit der Sklaverei gemeinsam. Denn der Mensch wird in diesen Netzwerken vollkommen entmenschlicht und entfremdet. Armut und Unterdrückung sind in den muslimischen Ländern weit verbreitet und müssen genauso wie die Sklaverei in Mauretanien im Namen des Islam bekämpft werden. 


26/09/2024

MILENA RAMPOLDI
‘Joe Hill ain’t dead’: 5 questions to Fausto Giudice

 Milena Rampoldi, 12/7/2022

How did you discover Joe Hill?

I was a young immigrant in Sweden in the late 60s. Those were the ‘golden years’ of the reigning social democracy, which declared all dissent to be ‘deviance’ to be treated by psychiatry. I identified with the ‘damned of the earth’ and found the reigning Lutheran morality incomparably hypocritical. Those who claimed to want the good of the people had rewritten history, erasing the ‘other workers’ movement', which had fought against capital by anything but peaceful means. Joe Hill was a legendary figure in that ‘other labour movement’. In 1970, I found myself with a few hundred outsiders as an extra in Bo Widerberg's film about Joe Hill, in the southern districts of Stockholm. Until then, all I knew about him was the song sung by Joan Baez at Woodstock. Joe Hill told me that the Swedish working class had not always been the peaceful pachyderm of social democratic representation. Then I discovered Anton Nilsson, ‘the Amalthea man’. This 21-year-old worker had, with 2 comrades, planted a bomb near a ship called the Amalthea, moored in Malmö, which housed British strike-breakers imported by the bosses against a dockers' strike in 1908. Anton Nilsson was sentenced to death, but his sentence was commuted to life imprisonment following an international campaign, led in particular by the International Workers of the World, the union where Joe Hill was active in the USA.

What is Joe Hill telling us today?

Essentially, he is telling us two things: 1. that it is possible to organise the most exploited and the most oppressed in an intelligent and effective way by adapting the forms of organisation to the social reality of those ‘down below’ - migrants, women, the precarious, the unskilled - which is what the IWW did, avoiding any form of social-democratic bureaucracy. That's what the ‘other workers’ movement’ is all about, as opposed to apparatuses like the German DGB, AFL-CIO or the Swedish LO: a movement that sticks to the reality of the class, which is mobile, fluid and changing. 2- We can invent popular, creative, hard-hitting and humorous forms of communication. Joe Hill's songs are a magnificent example of this.

Are there any Joe Hills today?

Not that I know of. Some rappers could be, if they chose to sing with and for the workers who are organising themselves at Amazon, McDonalds, Starbucks, Deliveroo, Uber and all the companies of the ‘new capitalism’, which is only new in its forms.

What would Joe Hill and the IWW have done today?

They would have organised ‘other’ workers by walking on two legs: physical and virtual contact. That's what's happening in China, for example, where young workers in the world's factories, with no union to defend them, are using social media to make demands and organise themselves.

Why the ‘erga omnes’ series?

‘erga omnes’, “For all”, was the motto of the slave rebels led by Spartacus who endangered the Roman Republic between 73 and 71 BC. This collection aims to publish books on the great, sometimes forgotten, figures of logical revolts through the centuries. Others will follow Joe Hill.

 
 
CONTENTS
  • A child of the iron
  • Svenskamerika
  • From New York to California
  • Wobbly!
  • Rebel Girl
  • A Yankee lawsuit

20/09/2024

FAUSTO GIUDICE
Der Krieg gegen den Körper, gegen das Herz, gegen die Augen
oder
die Zerstörung der Menschheit durch Lithiumpiraterie

Fausto Giudice Tlaxcala, 19.9.2024
Übersetzt von Helga Heidrich

Israel hat nun durch seine bewaffneten Cybertentakeln, den Mossad und die Einheit 8200, eine neue Form des Terrorkriegs eingeleitet, die sich kein Science-Fiction-Autor bisher vorstellen konnte. Erster Schritt: 3000 Pager explodieren zur gleichen Zeit im gesamten Libanon und in Syrien. Zweiter Schritt: Hunderte von Walkie-Talkies explodieren ebenfalls. Die Besitzer dieser Geräte und die Menschen in ihrer Nähe wurden zerfetzt, verkrüppelt, geblendet und verbrannt. Eine überhitzte Lithiumbatterie kann apokalyptische Temperaturen von tausend Grad Fahrenheit (537 Grad Celsius) erreichen.

Lassen Sie uns gleich etwas klarstellen: Nein, der Mossad hat nicht einen Bestand von 5000 Geräten, die für die Hisbollah bestimmt waren, entwendet, um eine Sprengladung (einige sagen 3 Gramm, andere 30 Gramm) in die Geräte einzubauen. Er begnügte sich damit, die Pager zu hacken und ihre Batterien explosionsartig zu überhitzen. Als die Zielpersonen das Gerät in die Nähe ihrer Augen hielten, um die Nachricht zu lesen, erlitten sie häufig Verbrennungen im Gesicht, ausgestochene Augen und andere unheimliche Tragödien.

Warum wurde das Märchen von den in die Batterien eingesetzten Sprengladungen urbi et orbi in Umlauf gebracht? Es ist offensichtlich: Die Industrie, die Geräte aller Art herstellt, die mit Lithiumbatterien betrieben werden, sah sich innerhalb weniger Minuten mit der Aussicht auf eine weltweite Katastrophe konfrontiert. Wenn man einen Pager oder ein Walkie-Talkie in die Luft jagen kann, indem man sich in sie hineinhackt, kann man jedes vernetzte Gerät in die Luft jagen: Telefon, Computer, Auto, Haushaltsroboter, Kraftwerk, Elektrofahrrad [man berichtet mir von Explosionen von Fahrrädern in Garagen in Argentinien] und ... elektronische Zigaretten [wie es die Ukrainer mit russischen Soldaten gemacht haben] usw. usw...

Bei Gold Apollo, dem taiwanesischen Hersteller der A924-Pager, aber auch bei allen anderen Herstellern, von Foxconn (iPhones) bis Elon Musk (Tesla), herrscht Panik. Gold Apollo fiel nichts Besseres ein, als eine arme [na ja, nicht so arm wie ich] sizilianische Beraterin in Budapest, wo sie eine Beratungsfirma (u. a. für die UNESCO) leitet, zu beschuldigen, die fraglichen A924 in Lizenz hergestellt zu haben. Was nicht stimmte: Die Dame, Cristiana Arcidiacono-Borsany, die aus Catania stammt und an der London School of Economics studiert hat, fungierte höchstens als Vermittlerin zwischen dem Taiwaner und dem bislang nicht identifizierten Zulieferer.

Also nein, der Mossad hat nicht auf offener See zwischen Budapest und Beirut die A924-Ladung auf dem Weg in den Libanon umgeleitet, um 5000 Geräte mit Fallen zu versehen, sie wieder zu verpacken, alles wieder in den Container zu packen und nach Beirut zu transportieren (und mit welchen Mitteln?). Er führte schlichtweg eine relativ einfache Operation durch, bei der er die Geräte hackte. Zuvor hatte er eine Irreführungskampagne durchgeführt, um Paranoia unter den libanesischen Kämpfern zu verbreiten, indem er sie glauben machte, er habe die Kontrolle über alle ihre Telefone übernommen, um sie dazu zu bringen, Pager und Walkie-Talkies  zu bevorzugen.

Diese Kriegshandlungen zielen vor allem darauf ab, zu schlagen, zu verstümmeln, zu töten und zu terrorisieren, und zwar unter der Haut, im Innersten der Menschen und ihrer Angehörigen, Verwandten, Gefährten und Nachbarn. Das Ziel ist offensichtlich: den libanesischen Widerstand zu zerschlagen und eine ernste Warnung an alle Elemente der Achse des Widerstands im Iran, Irak, Jemen und an alle, die versucht sein könnten, sich ihr anzuschließen, von Marokko über Pakistan und Indien bis zu den Philippinen, auszusprechen. Die Palästinenser ihrerseits hatten bereits aus ihren Erfahrungen gelernt und Yahya Sinwar und seine Gefährten benutzen schon seit geraumer Zeit keine vernetzten Geräte mehr.

Aber nicht nur die „Orientalen“ werden bei dieser apokalyptischen Piratenoperation ins Visier genommen.  Auch die „Westler“ sind es, und zwar nicht nur die Normalsterblichen wie Sie und ich, sondern die Großen, die Fetten, die Mächtigen, von Elon Musk über Jeff Bezos bis hin zu den Drahis, den Kretinskys und den chinesisch-taiwanesischen Millionären, der großen Familie der Lithiumsüchtigen. Die Botschaft Israels ist klar: „Wenn ihr nicht tut, was wir euch befehlen, jagen wir euch in die Luft“.

-Wir haben sie vor einem Jahrzehnt in die Steinzeit zurückgebombt...
-Und ?
-Jetzt benehmen sie sich wie verdammte Höhlenmenschen!
-Erstaunlich

Curtis LeMay, der Yankee-General der Luftwaffe, der im Zweiten Weltkrieg zwei Drittel der japanischen Städte in Schutt und Asche gelegt hatte und von Kennedys Weigerung, ihn das Gleiche in Kuba tun zu lassen, enttäuscht war, schlug in seinen Memoiren von 1968 vor, dass die USA, anstatt mit Hanoi zu verhandeln, „sie in die Steinzeit zurückbomben“ sollten, indem sie Fabriken, Häfen und Brücken zerstörten, „bis wir alles Menschenwerk in Nordvietnam vernichtet haben“. Das ist heute der Inhalt der von den Zionhilisten aufgeworfenen Drohung: „Wir oder das Chaos“.

Es ist also an der Zeit, dass wir, wer auch immer wir sind, ernsthaft darüber nachdenken, wie wir die Lithiumgeräte loswerden und andere Wege der Kommunikation (wieder) finden können: Einige schlagen Telepathie vor, andere die Rauchzeichen der Sioux. Ich würde mich für die guten alten Brieftauben entscheiden. Alle anderen Vorschläge sind willkommen, bitte.

 

FAUSTO GIUDICE
Guerra ao corpo, ao coração, aos olhos
ou
a destruição da humanidade pelo lítio piratado

Fausto Giudice, Tlaxcala, 19/9/2024
Traduzido por
Helga Heidrich

Israel, por meio de seus cibertentáculos armados, do Mossad e da Unidade 8200, inaugurou uma nova forma de guerra de terror que nenhum escritor de ficção científica jamais imaginou. Primeiro estágio: 3.000 beepers/pagers explodindo ao mesmo tempo no Líbano e na Síria. Segundo estágio: centenas de walkie-talkies explodem por sua vez. Os proprietários desses dispositivos e as pessoas próximas a eles foram despedaçados, aleijados, cegados e queimados. Uma bateria de lítio superaquecida pode atingir uma temperatura apocalíptica de mil graus Fahrenheit (537°C°).

Vamos esclarecer logo uma coisa: não, o Mossad não sequestrou um estoque de 5.000 dispositivos destinados ao Hezbollah para inserir uma carga explosiva (alguns dizem 3 gramas, outros 30 gramas). Ele simplesmente hackeou os pagers e fez com que suas baterias superaquecessem de forma explosiva. Quando aproximavam o dispositivo dos olhos para ler a mensagem, as pessoas visadas foram frequentemente queimadas no rosto, tiveram seus olhos arrancados e sofreram outras tragédias terríveis.

Por que a história de cargas explosivas inseridas em baterias foi tão amplamente divulgada? É óbvio: o setor que produz todos os tipos de dispositivos alimentados por baterias de lítio se viu diante da perspectiva de uma catástrofe global em questão de minutos. Se você pode explodir um pager ou um walkie-talkie invadindo-os, você pode explodir qualquer dispositivo conectado: telefone, computador, carro, robô dometico, usina de energia, bicicleta elétrica [ouvi relatos de bicicletas explodindo em garagens na Argentina] e... cigarro eletrônico [como os ucranianos fizeram com os soldados russos] etc. etc..

Pânico na Gold Apollo, a fabricante taiwanesa de pagers A924, mas também em todos os outros fabricantes, da Foxconn (iPhones) a Elon Musk (Tesla). A Gold Apollo não conseguiu pensar em nada melhor do que acusar uma pobre [bem, menos pobre do que eu] consultora siciliana radicada em Budapeste, onde dirige uma empresa de consultoria (principalmente para a UNESCO), de ter fabricado os A924s em questão sob licença. A mulher, Cristiana Arcidiacono-Borsany, de Catânia e formada pela London School of Economics, era, no máximo, uma intermediária entre os taiwaneses e o subcontratado, que ainda não foi identificado.

Portanto, não, o Mossad não sequestrou o lote de A924s a caminho do Líbano em pleno mar entre Budapeste e Beirute para prender 5.000 aparelhos, re-empacotá-los, colocar tudo de volta no contêiner e transportá-lo para Beirute (e por quais meios?). Ele simplesmente executou uma operação relativamente simples para invadir o aparelho. Antes disso, ele havia se envolvido em uma campanha de intoxicação com o objetivo de semear a paranoia nas fileiras dos combatentes libaneses, fazendo-os acreditar que ele havia assumido o controle de todos os celulares, a fim de levá-los a  preferir os pagers.

O principal objetivo desses atos de guerra é atingir, mutilar, matar e aterrorizar, sob a pele, no nível mais íntimo das pessoas e de seus entes queridos, pais, companheiros e vizinhos. O objetivo é óbvio: esmagar a resistência libanesa e enviar uma séria advertência a todos os membros do Eixo de Resistência, no Irã, no Iraque e no Iêmen, e a todos aqueles que possam ser tentados a se juntar a ele, do Marrocos às Filipinas, passando pelo Paquistão e pela Índia. Quanto aos palestinos, eles já aprenderam com a experiência e Yahya Sinwar e seus companheiros não usam nenhum dispositivo em rede há algum tempo.

Mas não são apenas os “orientais” que estão sendo alvo dessa operação de pirataria apocalíptica.  Os “ocidentais” também estão sendo visados, e não apenas pessoas comuns como você e eu, mas os grandes, os gordos, os poderosos, de Elon Musk a Jeff Bezos, os Drahi, os Kretinskys e os milionários chineses-taiwaneses, a grande família de viciados em lítio. A mensagem de Israel é clara: “Se você não fizer o que mandamos, nós o explodiremos”.

 

-Nós os remetemos a bombas à Idade da Pedra há uma década...
-E?
-Agora eles estão se comportando como malditos homens das cavernas!
-Incrível

Curtis LeMay, o general da força aérea ianque que queimou dois terços das cidades japonesas durante a Segunda Guerra Mundial e que ficou desapontado com a recusa de Kennedy em deixá-lo fazer o mesmo em Cuba, sugeriu em suas memórias de 1968 que, em vez de negociar com Hanói, os EUA deveriam “levá-los de volta à Idade da Pedra, bombardeando-os”, destruindo fábricas, portos e pontes “até que tenhamos destruído todas as obras do homem no Vietnã do Norte”. É com isso que os sioniilistas estão nos ameaçando hoje: “Nós ou o caos”.

Portanto, é hora, quem quer que sejamos, de pensar seriamente em como nos livrar dos dispositivos de lítio e (re)encontrar outras formas de comunicação: alguns sugerem a telepatia, outros os sinais de fumaça dos Sioux. Eu, por exemplo, optaria pelos bons e velhos pombos-correio. Qualquer outra sugestão é bem-vinda.

 

19/09/2024

FAUSTO GIUDICE
Guerra al cuerpo, al corazón, a los ojos
o
la destrucción de la humanidad con el litio pirateado

Israel, a través de sus cibertentáculos armados, el Mossad y la Unidad 8200, ha inaugurado una nueva forma de guerra del terror que ningún escritor de ciencia ficción había imaginado. Primera etapa: 3.000 beepers/pagers explotando al mismo tiempo en todo el Líbano y Siria. Segunda etapa: cientos de walkie talkies explotando a su vez. Los detentores de estos aparatos y las personas cercanas a ellos quedaron destrozadas, lisiadas, ciegas y quemadas. Una batería de litio sobrecalentada puede alcanzar temperaturas apocalípticas de mil grados Fahrenheit (537 grados Celsius).

Dejemos una cosa clara desde el principio: no, el Mosad no secuestró un arsenal de 5.000 dispositivos destinados a Hezbolá para insertarles una carga explosiva (algunos dicen que de 3, otros que de 30 gramos). Simplemente pirateó los localizadores y provocó un sobrecalentamiento explosivo de sus baterías. Al acercarse el aparato a los ojos para leer el mensaje, las personas a las que iba dirigido sufrieron a menudo quemaduras en la cara, se les arrancaron los ojos y padecíeron otras sombrías tragedias.

¿Por qué se ha difundido tan ampliamente la fábula de las cargas explosivas insertadas en pilas? Es obvio: la industria que produce todo tipo de dispositivos alimentados por baterías de litio se encontró ante la perspectiva de una catástrofe mundial en cuestión de minutos. Si se puede hacer estallar un buscapersonas o un walkie talkie pirateándolos, se puede hacer estallar cualquier aparato conectado: teléfono, computadora, coche, robot de cocina, central eléctrica, bicicleta eléctrica [he oído informes de bicicletas que han explotado en garajes de Argentina] y... cigarrillo electrónico [como hicieron los ucranianos con los soldados rusos] etc. etc.

Pánico en Gold Apollo, el fabricante taiwanés de localizadores A924, pero también en todos los demás fabricantes, desde Foxconn (iPhones) hasta Elon Musk (Tesla). A Gold Apollo no se le ocurrió nada mejor que acusar a una pobre [bueno, menos pobre que yo] consultora siciliana afincada en Budapest, donde dirige una empresa de asesoría (en particular para la UNESCO), de haber fabricado bajo licencia los A924 en cuestión. Esto era falso: la mujer, Cristiana Arcidiacono-Borsany, de Catania y licenciada por la London School of Economics, había actuado a lo sumo como intermediaria entre los taiwaneses y el subcontratista, que aún no ha sido identificado y localizado.

Así que no, el Mossad no secuestró el cargamento de A924 en ruta hacia el Líbano en medio del mar, entre Budapest y Beirut, para atrapar 5.000 aparatos, volverlos a meter en su embalaje, meterlo todo de nuevo en el contenedor y transportarlo a Beirut (¿y con qué medios?). Simplemente llevó a cabo una operación relativamente sencilla de pirateo de los aparatos. Previamente, había emprendido una campaña de intoxicación destinada a sembrar la paranoia en las filas de los combatientes libaneses, haciéndoles creer que había tomado el control de todos sus teléfonos, para que se inclinaran por los localizadores.

El objetivo principal de estos actos de guerra es golpear, mutilar, matar y aterrorizar, bajo la piel, en lo más íntimo de las personas y de sus seres queridos, padres, compañeros y vecinos. El objetivo es evidente: aplastar a la resistencia libanesa y enviar una seria advertencia a todos los componentes del Eje de la Resistencia, en Irán, Irak y Yemen, y a todos los que puedan tener la tentación de unirse a él, desde Marruecos hasta Filipinas, pasando por Pakistán y la India. En cuanto a los palestinos, ya habían aprendido de su experiencia y Yahya Sinwar y sus compañeros hace tiempo que no utilizan ningún dispositivo conectado.

Pero los “orientales” no son los únicos en el punto de mira de esta apocalíptica operación de piratería. Los “occidentales” también están en el punto de mira, y no sólo la gente corriente como tú y yo, sino los Grandes, los Gordos, los Poderosos, desde Elon Musk a Jeff Bezos, los Drahi, los Kretinsky y los millonarios chino-taiwaneses, la gran familia de adictos al litio. El mensaje de Israel es claro: «Si no hacéis lo que os decimos, os hacemos saltar por los aires».

 

-Los bombardeamos de vuelta a la Edad de Piedra hace una década...
-¿Y?
-¡Ahora se comportan como malditos cavernícolas!
-Asombroso

Curtis LeMay, el general de la fuerza aérea yanqui que quemó dos tercios de las ciudades japonesas hasta los cimientos durante la Segunda Guerra Mundial y que se sintió decepcionado por la negativa de Kennedy a dejarle hacer lo mismo con Cuba, sugirió en sus memorias de 1968, que en lugar de negociar con Hanoi, USAdebería «devolverlos a la Edad de Piedra bombardeándolos», destruyendo fábricas, puertos y puentes «hasta que hayamos destruido todas las obras del hombre en Vietnam del Norte». Esto es con lo que nos amenazan hoy los sionistas: «Nosotros o el caos».

Así que es hora, seamos quienes seamos, de pensar seriamente en cómo deshacernos de los dispositivos de litio y (re)encontrar otras formas de comunicarnos: algunos sugieren la telepatía, otros las señales de humo de los sioux. Yo, por mi parte, optaría por las viejas palomas mensajeras. Cualquier otra sugerencia será bienvenida.

 

FAUSTO GIUDICE
War on the body, the heart, the eyes
or
the destruction of humanity by hacked lithium

Israel, through its armed cybertentacles, Mossad and Unit 8200, has inaugurated a new form of war of terror that no science-fiction writer had ever imagined. First stage: 3,000 beepers/pagers exploding at the same time throughout Lebanon and Syria. Second stage: hundreds of walkie-talkies exploding in their turn. The holders of these devices and the people close to them were shredded, crippled, blinded and burned. An overheated lithium battery can reach apocalyptic temperatures of a1,000°F (537°C).

Let's get one thing straight right away: no, Mossad did not hijack a stockpile of 5,000 devices intended for Hezbollah in order to insert an explosive charge (some say 3 grams, others 30 grams). He simply hacked the pagers and caused their batteries to overheat explosively. As they brought the device close to their eyes to read the message, the people targeted were often burned in the face, had their eyes gouged out and suffered other grim tragedies.

Why has the fable of explosive charges inserted into batteries been circulated so widely? It's obvious: the industry producing all kinds of devices powered by lithium batteries found itself faced with the prospect of a global catastrophe in a matter of minutes. If you can blow up a pager or a walkie-talkie by hacking into them, you can blow up any connected device: telephone, computer, car, household robot, power station, electric bicycle [I've heard reports of bicycles exploding in garages in Argentina] and...electronic cigarette [as the Ukrainians did with Russian soldiers] etc. etc. etc.

Panic at Gold Apollo, the Taiwanese producer of A924 pagers, but also at all the other manufacturers, from Foxconn (iPhones) to Elon Musk (Tesla). Gold Apollo could think of nothing better than to accuse a poor [well, less poor than me] Sicilian consultant based in Budapest, where she runs a consultancy business (notably for UNESCO), of having manufactured the A924s in question under licence. This was false: the woman, Cristiana Arcidiacono-Borsany, from Catania and a graduate of the London School of Economics, had at most acted as an intermediary between the Taiwanese and the subcontractor, who has not yet been identified.

So, no, Mossad did not hijack the shipment of A924s en route to Lebanon in the middle of the sea between Budapest and Beirut in order to trap 5,000 pagers, put them back in their packaging, put everything back in the container and transport it to Beirut (and by what means?). It simply carried out a relatively simple operation to hack into the devices. Previously, he had engaged in a deception campaign aimed at sowing paranoia in the ranks of the Lebanese fighters, by making them believe that it had taken control of all their telephones, to get them to favour pagers.

The main aim of these acts of war is to strike, mutilate, kill and terrorise, under the skin, in their most intimate part, people and their loved ones, parents, companions and neighbours. The aim is obvious: to crush the Lebanese resistance and send a serious warning to all the components of the Axis of Resistance, in Iran, Iraq and Yemen, and to all those who might be tempted to join it, from Morocco to the Philippines, via Pakistan and India. As for the Palestinians, they had already learnt from their experience and Yahya Sinwar and his companions have not used any connected devices for some time now.

But the ‘Orientals’ are not the only ones being targeted in this apocalyptic piracy operation. “Westerner”s are being targeted too, and not just ordinary people like you and me, but the Big, the Fat, the Powerful, from Elon Musk to Jeff Bezos, the Drahi's, the Kretinskys and the Chinese-Taiwanese millionaires, the great family of lithium addicts. Israel's message is clear: ‘If you don't do what we tell you to do, we'll blow you up’.

 

Curtis LeMay, the Yankee air force general who burnt two-thirds of Japanese cities to the ground during the Second World War and who was disappointed by Kennedy's refusal to let him do the same in Cuba, suggested in his 1968 memoirs, that instead of negotiating with Hanoi, the US should ‘take them back to the Stone Age by bombing them’, destroying factories, ports and bridges ‘until we have destroyed all the works of man in North Vietnam’. This is what the Zionihilists are threatening us with today: ‘Us or chaos’.

So it's time, whoever we are, to think seriously about how to get rid of the lithium devices and find (back) other ways of communicating: some suggest telepathy, others the smoke signals of the Sioux. I for one would opt for good old carrier pigeons. Any other suggestions are welcome.